mardi 22 janvier 2013

Bel Plaine



"Un homme remercie ses parents.
Un enfant en vacances à la mer découvre l’amour.
Un peintre aux allures de mendiant se transforme en guide salvateur au milieu d’un labyrinthe d’Amérique latine.
Deux chanteurs naufragés aux horizons incompatibles décident de croire en un pari fou.
Bel Plaine traduit l’urgence et la contemplation, l’insouciance et l’envie.
Dans des contes romantiques et modernes interprétés rageusement par les deux chanteurs aux voix aussi lointaines que jumelles, le groupe à cinq têtes, formé en 2011, délivre une musique efficace, teintée de douce nostalgie folk, une pop soutenue par des harmonies vocales qui apaisent comme la parole rassurante soufflée au creux d’une oreille." (Bel plaine)



Copyright: Nicolas Voisin




Premier ep "PRESENT" disponible en février 2013.

Contact presse :
Simon Metzlé / Bonjour Productions /
simon@bonjourproductions.fr / 0659355770

dimanche 20 janvier 2013

Oiseaux-Tempête


Je ne vous parlerai pas d'oiseaux palmipèdes de haute mer même si nous allons parler de voyages.
Peut-être de "drôles" d'oiseaux, qui aiment s'envoler vers des contrées lointaines, vers des terres vierges.
D'oiseaux rares, définitivement !

OISEAUX-TEMPETE #1 MUSIC RECORDING SESSION from Stéphane C. is a photographer on Vimeo.


Oiseaux-Tempête est une formation composée de quatre membres, trois musiciens et un vidéaste :

Frédéric D. Oberland : guitar, organ, analog electronics, alto sax, voice
Stéphane Pigneul : bass VI, analog electronics, voice
Ben McConnell : drums, percussion
Stéphane C. : video films + artworks




C'est un univers qui s'ouvrent à nous où des loopings ralentissent le temps en une longue marche sous un tunnel.
On s'enivre de cette longue traversée.
C'est un train traçant sa route sur des rails invisibles.
Chacun peut y trouver son chemin ou reprendre sa route là où il l'a laissée, aux rythmes paraphés percussifs.
Ouverture des possibles.
D'autres aventures...






Oiseaux-Tempête

vendredi 18 janvier 2013

Nick Cave & The Bad Seeds



Au risque d'enfoncer des portes (déjà) ouvertes, je voulais souligner la sortie, très prochaine (février 2013), du nouvel album de Nick Cave & The Bad Seeds, PUSH THE SKY AWAY.
Que rajouter de plus à ces textes étranges et mystiques, noirs et romantiques, aux compositions cisellées ou électriquement tempétueuses !
Un morceau a retenu mon attention : Jubilee Street.
La claque.
Un morceau dont on rêvait depuis toujours par son élaboration progressive et profonde. De quoi vous plonger dans des émotions inédites, des pulsions certaines voire une déconnection d'avec le temps qui passe.








Nick Cave

lundi 14 janvier 2013

BAUHAUS


"Fondé en 1919 par Walter GROPIUS à Weimar, le Bauhaus (littéralement: "maison du bâtiment") étendit ses recherches à tous les arts majeurs et appliqués, en vue de les intégrer à l'architecture. Selon le dessein de son fondateur, tous ceux qui participaient à l'édification du bâtiment devaient être pénétrés des principes du maître d'oeuvre et créer en harmonie avec lui, la partie complétant le tout. Appelés par Walter GROPIUS, les plus grands artistes du moment y enseignèrent. Le Bauhaus suscita un vif intérêt dans le monde, mais provoqua de fortes réactions dans les milieux politiques allemands. Transféré à Dessau en 1925, puis à Berlin en 1932, il fut définitivement fermé sous l'oppression des nazis arrivés au pouvoir en 1933." (Archi-VE)






"Tant que l'économie et la machine demeurent une fin en soi au lieu d'être des moyens destinés à libérer toujours d'avantage les énergies de l'esprit du poids du travail mécanique , l'individu reste l'esclave et la société ne trouve pas son équilibre définitif" (Walter Gropius)

"Le but de toute activité plastique est la construction ! […] Architectes, sculpteurs, peintres ; nous devons tous revenir au travail artisanal, parce qu’il n'y a pas d'art professionnel. Il n’existe aucune différence essentielle entre l’artiste et l’artisan. […] Voulons, concevons et créons ensemble la nouvelle construction de l’avenir, qui embrassera tout en une seule forme : architecture, art plastique et peinture […]" (Manifeste du Bauhaus)


Wikipedia

mardi 1 janvier 2013

E.E. Cummings – J’aime mon corps (I like my body, 1925)



"J’aime mon corps quand il est avec ton
corps. C’est une si toute nouvelle chose.
Muscle améliore et nerf plus donne.
j’aime ton corps. j’aime ce qu’il fait,
j’aime ses comments. J’aime sentir l’échine
de ton corps et ses os, et la tremblante
-ferme-douce eur et que je veux
encore et encore et encore
embrasser, j’aime de toi embrasser ci et ça,
j’aime, lentement caressant le, choc du duvet
de ta fourrure électrique, et qu’est-ce qui arrive
à la chair s’écartant… Et des yeux les grosses miettes d’amour,
et possiblement j’aime le frisson
de sous moi toi si toute nouvelle."


E.E. Cummings


E.E. Cummings, Poèmes choisis (traduits par Robert Davreu), éd. José Corti, 2004

"E.E. Cummings a lui-même défini la poésie comme ce qui ne peut être traduit. Entendons : le poème est la parole absolument singulière qui, d’un même mouvement, dynamite – et dynamise aussi – la langue pour inventer la sienne dans le refus de tout ce qui est commun, ou qui relève, disait avant lui Mallarmé, de l’universel reportage. Comme une lettre d’amour, le poème n’a pas de public, il n’a pour destinataire, si nombreux qu’ils puissent être, que des lecteurs singuliers, visés chacun dans ce qui le différencie, dans son être unique, dans ce qui, de lui, demeure farouchement et irréductiblement rebelle à toute négation et dissolution de soi dans une pseudo-identité sociale ou collective, mortifère par essence, si l’on ose dire ; mortifère dans le refus de la condition de mortel qui la sous-tend. En chaque lecteur le poème s’adresse au poète et au vivant mortel qu’il est aussi, à l’amoureux, au fou, à l’enfant, à l’idiot qu’il demeure..." (Robert Davreu)

José Corti