dimanche 27 mars 2011

Antonin Artaud (1896 - 1948)





Red Noise / Komintern / Patrick Vian





"Né sous les pavés de mai 1968, Red Noise marie rock, free jazz et discours anarchistes. A tel point que selon le groupe « un bon concert de Red Noise ne se termine que par l’intervention des flics ». Une habitude née de leur première représentation donnée au sein d’une Sorbonne occupée ? Sûrement, mais le radicalisme du groupe n’est qu’apparent et poussent Serge Catalano et Francis Lemonier à quitter le fils de Boris Vian en 1970 et fonder Komintern. Red Noise continue le combat avec Philip Barry (Batterie) et Jean-Claude Cendi (Sax). Le moteur du groupe restant Patrick Vian qui n’est pas forcément un musicien exceptionnel, mais réussi, dos au public, à sortir des sons incroyables de ses amplis. L’unique témoignage studio est édité en 1971 avec en invité l’organiste John Livengood et le percussionniste Austin Blue. Cet album inaugure par la même occasion le label Futura de Gérard Terronès. Un disque original avec de longues improvisations parfaitement maîtrisées qui reflète assez bien les productions françaises de l’époque. Sur scène, Red Noise tourne beaucoup avec le groupe Planétarium, jusqu'à se présenter quelque fois sous le forme d’un collectif appelé Le Grand Berthoulet et ses péquenots flippants. Mais autres temps, autres meurs, l’idéologie soixantehuitarde s’essouffle au contact des dures réalités économiques. Pour ne pas se renier, le groupe met fin à ses activités en 1972.





En 1970 Serge Catalano et Francis Lemonier fondent Komintern, un groupe proche de la ligue Communiste. Avec d’autres groupes (Lard Free, Barricade), ils créent le Front de Libération de la Rock-Music (après le FLIP, Front de Libération International de la Pop) au vécu très chaotique et éphémère.







Patrick Vian rejoint brièvement Dagon puis continue en solo. Il sort « Bruits et temps analogues » en 1976. On l’aurait également vu dans Métal Urbain en 76/77. Contrairement aux rumeurs, il est en pleine santé et vit en Provence." (Rock Made in France)





Patrick Vian wikipedia
Néosphères

vendredi 25 mars 2011

Hamza El Din



"Originaire de Nubie en Égypte, Hamza El Din (10 juillet 1929 - 22 mai 2006) fut joueur de oud et chanteur.




Né dans le village de Toshka, près de Wadi Halfa, il est considéré par certains comme le père de la musique nubienne contemporaine. Ayant reçu à l'origine une formation d'ingénieur électricien à l'Université du Caire, il changea de direction et étudia la musique. Comme une majorité de la Nubie égyptienne, son village natal fut inondé pour la construction du haut barrage d'Assouan dans les années 1960, suscitant chez lui la vocation de préserver et de promouvoir sa culture. Avant la construction du barrage, il se livra à un véritable travail de collecte du patrimoine oral nubien afin que ce dernier ne disparaisse pas lors de la dispersion des différents villages. À la même époque, ses performances attirèrent l'attention du groupe Grateful Dead, de Joan Baez et de Bob Dylan ce qui lui permit d'obtenir un contrat d'enregistrement et d'émigrer aux États-Unis.

Son disque Escalay : The Water Wheel, enregistré en 1968, est connu pour être le premier à bénéficier d'une sortie et d'une audience aussi large dans le monde occidental. Ce même disque est célébré par plusieurs compositeurs minimalistes américains, dont Steve Reich et Terry Riley, comme faisant partie de leurs influences. Durant les années 1980 et 1990, El Din a occupé plusieurs postes d'enseignement musical près de San Francisco. Plus récemment, Hamza El Din a prêté son talent pour la composition d'un morceau de la bande originale de Babel (film, 2006) du réalisateur Alejandro González Iñárritu intitulé "The Visitors" et joué avec Kronos Quartet." (Wikipedia)















Hamza El Din website
Musique Arabe

mercredi 23 mars 2011

Murmuüre





"MURMUÜRE est français, sort d'on ne sait où et en l'espace d'une demi-heure fait siffler vos oreilles d'une bienheureuse évidence (...).

Chez MURMUÜRE, nous naviguons de guingois dans un univers onirique, instable et cradingue à souhait, émaillé d'épiphanies sonores vraiment, mais alors vraiment bizarres (pour ne pas dire louches), comme l'étonnifiant appel flûté du début de "Primo Vere", suivi de cette inoubliable, génialement équivoque litanie électrique. Toutes viendront vous désarçonner, brouiller vos repères sur le lit d'un riffing abrupt, rêche, aux ressassements nauséeux ("Reincarnate", "Amethyst"), et dont les déflagrations soudaines, grisantes, vous propulseront cul par dessus tête dans l'océan céleste, où les aquariums pourrissants vomissent des étoiles fuchsias en pleine transe rituelle... l'excellentissime "Appel au Soleil" et ses ornements poignants, dramatiques, émergeant de cette tornade Ambient Black en flux tendu me semble être un bon exemple.

Mais on aura beau s'échiner à retranscrire tous les trésors que renferme cette vaste invocation, à la rapprocher arbitrairement de X ou de Y, que cette dernière continuera à retentir entière à nos oreilles, riche et insaisissable comme une corne d'abondance fantôme, prodigue en fantasmagories sonores obliques, apeurantes mais toujours fascinantes. Pour un coup d'essai, c'est bel et bien un coup de maître." (Nightfall in metal earth)







Murmuüre website

vendredi 18 mars 2011

Frei Otto







"Né en 1925 à Siegmar, en Saxe, Otto s’oriente vers l’architecture qu’il étudie en Allemagne puis aux États-Unis. Sa thèse, publiée en 1954, porte déjà sur les structures tendues. Installé à son compte à partir de 1957, il se lance peu après dans une collaboration avec un fabricant de tentes. De là vont naître ses premières réalisations dans le domaine des toitures légères. En 1964, Frei Otto devient professeur à l’université technique de Stuttgart à l’instigation de l’architecte Rolf Gutbrod et de l’ingénieur Fritz Leonhardt. C’est avec eux qu’il réalise le pavillon allemand de Montréal. La structure du pavillon est constituée d’un réseau de câbles précontraints à courbures inverses tendus sur des mâts de hauteur variable. Otto fera usage du même principe pour la couverture des équipements olympiques de Munich. Si cette dernière réalisation le fait connaître auprès d’un large public, on lui doit toute une série d’autres projets remarquables, comme la volière du zoo de Munich ou la halle polyvalente de Mannheim.





Frei Otto a toujours cherché à faire coïncider forme et structure. Fasciné par les bulles et les films liquides, il se montre un observateur tout aussi attentif des formes vivantes. C’est leur caractère souvent minimal qui le fascine et qu’il tente d’imiter dans ses créations. Bien qu’elle soit pour l’essentiel antérieure au développement des membranes, son œuvre constitue un jalon essentiel sur le chemin qui mène à l’architecture textile d’aujourd’hui.




S'inspirant des formes organiques pour la réalisation de structures, il fait partie des précurseurs de l'architecture bionique".


Surface minimale réalisée par Frei Otto avec un film de savon

























Frei Otto


Sources : Encyclopedia Universalis / Wikipedia

mercredi 16 mars 2011

Plinth / Michael Tanner







"Plinth is the solo endeavor of Michael Tanner, The Dorset-based composer who also plays as a member of Pantaleimon, Sharron Kraus and United Bible Studies (amongst others).
Production credits include Sharron Kraus' 'The Foxes Wedding', Pantaleimon “Tall Trees” and forthcoming albums by United Bible Studies and Autumn Grieve.
The first Plinth full length 'Music for Smalls Lighthouse' is to be released on Durtro Jnana records in 2009.
“Dulcimer Music” was recorded in 2 weeks, october 2008. Aine o'dwyer (from United Bible Studies) plays harp on 1, richard skelton (sustain release) plays guitar on 5 and Matthew Shaw (tex la homa, 230 Divisadero) plays percussion on 4.
The artwork on this release is an original Vinyl cut print by Michael Tanner, every copy was printed by Michael by hand, the back cover was also done by Michael using Letterpress printing.

Plinth will ease your soul with
the fragile beauty of “Dulcimer Music”, a collection of Six pieces that
drift across the room like clouds, the music beguiling and utterly
charming. I assume all sounds are made with dulcimers, both bowed and
plucked, (mainly bowed) but I don’t know for sure. However it is done,
there is magic in these recording, and interested parties should act
quickly as the edition is limited to fifty copies" (Terrascope)" (Apollolaan recordings)





Plinth - Wintersongs








Michael Tanner MySpace Music

mardi 15 mars 2011

Stuart Dahlquist / Asva





"I've been playing music for quite a few years now... earlier credits include Burning Witch, Sunn, Goatsnake, Loaded, Hungry Crocodiles, Magnaaflux and countless other projects most of which were so far under the radar it would be pointless to mention them. My main focus is Asva (with Greg Gilmore, Toby Driver, and Jake Weller) which has kept things relatively interesting for a number of years. Also just finished a record with Philippe Petit in which has been a lot of fun, playing and composing primarily on my 1916 Estey reed organ. Currently I'm working on a follow up album to Presences Of Absences (as yet unreleased) for Asva, a collaborative record with Nick Hudson, an yet un-named funk/hardcore fusion mashup as well as learning my way around the pipe organ and (still) bass guitar. I strive to create powerful, emotive, heavy music utilizing relatively simple melodic structures piled deeply atop one another. I'm getting better at it. You can find my music on the Southern Records, Web Of Mimicry, and Southern Lord imprints." (Stuart Dahlquist - SoundCloud)


Latest tracks by GSDahlquist


Asva MySpace Music

lundi 14 mars 2011

Campagne électorale (du spectacle)




Porter Wagoner



Porter Wagoner (né le 12 août 1927 à West Plains dans le Missouri aux États-Unis) est mort le 28 octobre 2007 à Nashville.
Porter Wagoner etait un chanteur, pionnier du country-gospel.

Connu pour ses tenues chatoyantes et ses attitudes de playboy, Porter Wagoner a produit de nombreuses chansons, dont la fameuse "satisfied mind" reprise notamment par Johnny Cash.





A noter que le dernier album de Porter Wagoner est sorti en juin 2007 sur le label ANTI.









Porter Wagoner MySpace Music

dimanche 13 mars 2011

Stranded Horse / Yann Tambour












"Stranded Horse est le projet de Yann Tambour, connu depuis « Churning Stride » sous le nom de Thee Stranded Horse en 2007, ou encore lorsqu'il se cachait derrière le pseudo Encre. Et comme sur la cover où il sauve une kora des eaux, c'est encore sur cet instrument que le Normand dresse les projecteurs. Mais ce n'est pas pour autant pour plagier les maîtres de la musique mandingue tels Toumani Diabaté ou Ballaké Sissoko et c'est bien là que réside sa force. Et si il s'approprie l'instrument, c'est pour mieux l'adapter à sa musique pop-folk aux influences anglo-saxonnes. Ainsi, en mariant la kora à la guitare, la magie opère. On est bercé par la délicatesse des arpèges et la mélodie du chant (le plus souvent en anglais aux exceptions de deux titres dont le superbe « Les axes déréglés ») parfois doublé pour renforcer son intensité. Les changements de rythme subtils, et les interventions du violon et du violoncelle, nous sortent de temps en temps de notre rêverie pour mieux nous la faire apprécier. Un album épuré, simplement lumineux." (De la lune, on entend tout)







Talitres//Stranded Horse

lundi 7 mars 2011

Le non-lieu





Pourquoi "le non-lieu" ?


"La justification du titre tient à une réaction face au recours systématique au concept de lieu, à la prise en compte de l’importance croissante des non-lieux (Marc Augé, lieux de transition, de passage, d’anonymat, d’échange), et à la définition de Henri Thomas : "être un non-lieu, une totalité ouverte". M.H. Gauthier-Muzellec"


Les objectifs de l’association


- "Développer les liens entre aspects patrimoniaux et manifestations contemporaines de la culture, notemment par la création d’événements (concernant les domaines des arts plastiques, vivants, du design et de la mode), et par l’édition (livres, CD, objets artistiques, cartes postales, etc...),
- Créer des opportunités d’expression pour les artistes."




Présentation des bâtiments


"Par commodité, on désigne par ce terme générique de "LA FORGE", un ensemble de locaux situés dans l’USINE CAVROIS-MAHIEU, et comportant :
- l’ancienne chaufferie de l’usine,
- les ateliers d’électricité et de plomberie qui lui sont attenants,
- l’ancienne forge (qui était devenue atelier de mécanique),
- le "magasin" et son étage,
- un couloir parallèle à la rue Jouffroy, puis longeant les autres pièces, en passant dans la cheminée de l’usine.

Menacée de démolition, cette parcelle, en dépit de son architecture composite traduisant les remaniements qu’elle a subis, présente un intérêt patrimonial évident :
La chaufferie alimentait la totalité de l’usine Cavrois-Mahieu. En tant que telle, c’est l’une des dernières existant encore. Par son gigantisme, elle donne une idée de la démesure du site industriel,
L’ensemble des ateliers, le magasin, présentent un cachet et des aménagements qui permettent d’imaginer l’organisation et le déroulement du travail, et de se replonger dans l’atmosphère des usines textiles roubaisiennes,
De la terrasse, au-dessus de l’atelier de mécanique, on peut profiter d’une vue exceptionnelle sur le reste de l’usine : sheds à perte de vue, impressionnant surplomb par deux cheminées monumentales, restaurées et éclairées.
Le couloir permet de passer à l’intérieur de la cheminée, et d’en apprécier caractère et dimensions.

L’atelier de mécanique était, à l’origine, la forge de l’usine lorsque celle-ci a été construite au XIXe siècle. Mais elle en avait perdu les attributs. Grâce aux équipements et outils apportés par Alain Lauras, tous anciens et provenant d’autres sites industriels, l’atelier redevient FORGE, et conserve sa vocation de lieu de travail et de production manuels."






Source textes et iconographie : Le non-lieu