samedi 28 janvier 2012

phønøn





phønøn est l'oeuvre de Chris Hanis, artiste expérimentateur et agenceur de sons, basé à Seattle.
Au détour de ses voyages électroniques, synthétiques voire électroacoustiques, un panel de colorations sonores et musicales vient, tel un éventail, ventiller nos ouïes profondes.
Ce processus semble nous venir de loin, d'Harold Budd ou Brian Eno en passant par la vague planante allemande des seventies, et nous engage vers des contrées où rêveries et introspections forment deux parallèles qui se croisent à l'infini.


Transorbital by ph0n0n
Opening Salvo by ph0n0n


art for live performance @ jackstraw productions



phønøn MySpace
Soundcloud

mercredi 25 janvier 2012

Chausse Trappe





violin : Clément Couturier
drums : Bastion Charpie
basses / guitars : Nico Joubo & Mériadeg Orgebin



"Noise, Krautrock, Musique Concrète et Trans Chaman sont les éléments plus particulièrement remarquables qui font l'alchimie du quatuor, le tout en récusant radicalement la séparation entre musique conceptuelle et musique populaire. Ici, on travaille classe, on réfléchit , mais surtout on donne, on donne tout... A l'arrivée il n'y a que le corps qui compte... Et il lui en faudra du courage à ce pauvre petit corps pour endurer tout ce qu'on lui fera subir pendant ce long voyage. Contrit , envoûté dans un balancement autiste, puis libéré, exultant toute la nervosité accumulée... Comme une bonne partie de cul somme toute, qui dure, dure et n'en finit plus. Trop accaparant pour certains, délicieux pour les autres. C'est selon qu'on accepte ou pas de perdre le contrôle, et le contrôle, ils le prendront de toutes façons. Ça s'appelle un piège." (Kythibong)


Chausse Trappe from lagaterie.e2c on Vimeo.



Chausse Trappe "420m3-37'14'' "



photo : Rémi Goulet






Chausse Trappe

mardi 17 janvier 2012

Le Club Des Mangeurs De Disques





Depuis presque un an, Jimmy Jimmereeno, animateur du blog "Le Club Des Mangeurs De Disques", nous présente, de façon quotidienne, des albums, des classiques, des découvertes, des inattendus, des joyaux.
Avec sa plume bien à lui, il nous invite à voyager dans les allées baroques de sa discothèque.
De façon ludique et créative, Jimmy propose, en février, de participer à un grand jeu où bloggers et bloggeuses sont attendus avec leurs précieux disques prêts à être dévorer.
Quelques explications s'imposent.




GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!! (DEUXIEME EDITION)


"La première édition dépassa toutes nos espérances et nous en profitons pour remercier une fois encore tous les participants et tous les commentateurs. Nous n'avons reçu que des félicitations pour l'organisation de ce jeu, mais, si tout le monde en a été heureux, nous avons tous fini épuisé, alors, pour y remédier, nous avons décidé que cette deuxième édition se tiendrait sur quinze jours, avec un post tous les deux jours ; cela devrait permettre aux cadences d'être moins infernales.
Les inscriptions sont ouvertes dès aujourd'hui en écrivant à l'adresse du Club : mangeur.de.disques@gmail.com
Vous recevrez les sujets (concoctés par mézigue avec l'aide précieuse de LRRooster) par retour de courrier.
Soyez nombreux, soyez fous ! Vous avez un petit mois pour préparer vos splendeurs!
A très vite..." (Jimmy Jimmereeno)


Le Club Des Mangeurs De Disques

dimanche 15 janvier 2012

Slussenanalys





L'habit ne fait pas le moine.
A première vue, Slussenanalys ressemble à tous ces groupes métaleux nord-européens, look viking inclus (cf le chanteur à barbe, Esko Lönnberg) !
A l'écoute, l'ouïe s'embrase. Un son lourd, une batterie cadencée... Sommes-nous dans les seventies d'un punk ou d'un noise rock fertile ou bien est-ce un descendant de la dynastie AC/DC croisé Sonic Youth ?
Qu'importent ces vents du nord venant de Suède, l'énergie électrique véhiculée par ces cinq garçons est comme un flambeau qui nous ramène à l'essentiel.





Esko Lönnberg: vocals
Tuomas Laurila: drums
Mika Raekivi: guitar
Jussi Lehtisalo: guitar
Eetu Henttonen: bass






Slussenanalys by Ektro Records



Ektro Records

vendredi 13 janvier 2012

Andrzej Pawlowski







Andrzej Pawłowski (1925-1986)


"Artiste, théoricien de l’art (peinture, sculpture, architecture, photographie, films, design). Après des études dans le département des Eaux et Forêts à l’Université Jagiellonski de Cracovie et des études en architecture intérieure à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie (1944-50), il devient enseignant aux Beaux-Arts en 1963 et crée le premier département de Formes industrielles – Design – en Pologne. Il reste directeur de ce département jusqu’en 1970, et de 1981 jusqu’à sa mort en 1986. Il formule une théorie des « formes constituées naturellement » (où l’action de différentes forces sur les matériaux les conduisent à prendre une forme résultant de leur structure interne – moulages de sacs, écrasement de matériaux...), qu'il applique, à la fois dans son art et dans l'enseignement du design. En 1963-64, il crée les « Stymulatory Wrazen Nieadekwatnych » (stimulateurs de sensations inadéquates), sculptures-matériaux parfois mobiles, cachées dans des boîtes en carton et exploitables tactilement à travers des trous-manches. Ces objets sont accompagnés de différentes images-situations, par exemple une bougie allumée, des éléments tranchants-piquants, des morceaux de verre... inadéquatement associés aux éléments contenus dans les cartons. En 1966, il énonce sa « Conception des pôles énergétiques », comme alternative au concept d’expérience esthétique. Selon cette conception, l’artiste génère, crée et porte un pôle énergétique spécifique, résultat d’un processus de création, qui n’est pas matérialisable sous forme de tableaux, sculptures, partitions." (Archée/cyberart/cyberculture artistique)











Wikipedia

mardi 10 janvier 2012

"Déjà là" d'Arnaud Michniak





Texte
Arnaud Michniak

Mise en scène et chorégraphie
Aurélia Guillet
à partir d’entretiens et d’improvisations

avec
Maud Hufnagel, Judith Morisseau, Laurent Papot, Hakim Romatif

Création à la Colline,
Petit Théâtre

du 19 Janvier 2012
au 18 février 2012

durée 1h30

du mercredi au samedi à 21h,
le mardi à 19h et le dimanche à 16h




«C’est comme si on m’avait confisqué mon histoire et qu’on me la racontait. On me la raconte et j’ai l’impression que c’est d’un autre qu’on parle.»


Arnaud Michniak & Hakim Romatif



"Une soirée agitée entre amis, où le contexte politique pousse chacun dans ses retranchements, entre urgence et incapacité à agir. La tension monte, l’une d’entre eux part. Un homme et une femme, à la veille de s’engager, se disent leur amour. Leur cheminement amoureux entre en résonance avec la crise collective. Au bout de la nuit, les voici tous au seuil d’un nouveau commencement. Ils veulent parvenir à se regarder et avancer sans masque, malgré un futur incertain. Aurélia Guillet, qui a mis en scène Müller, Kleist et Strindberg, a cette fois voulu partir d’entretiens et d’improvisations, avec son groupe d’acteurs et l’auteur Arnaud Michniak, tous nés dans les années soixante-dix, pour interroger leur génération comme miroir de notre époque : impression de ne pas pouvoir être dans une parole commune, mais de ressentir communément, bien que confusément, une sorte de malaise historique, sentiment d’être sans cesse au bord de quelque chose, d’un étrange commencement, entre lucidité et refus du renoncement..." (La Colline, Théâtre National)



Déjà là / A. Michniak / présentation de saison par www-colline-fr


La Colline, Théâtre National
Ici d'Ailleurs
Image 1/2 - Aurélia Guillet

dimanche 8 janvier 2012

Karel Appel





"Karel Appel né le 25 avril 1921 à Amsterdam, mort le 3 mai 2006 à Zurich, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 22), était un peintre néerlandais, cofondateur du groupe CoBrA.
Il a étudié au Rijksakademie van beeldende kunsten d'Amsterdam entre 1940 et 1943, et a commencé à exposer en 1946. Il tire ses influences de Pablo Picasso, Henri Matisse et Jean Dubuffet. Il rejoint le Nederlandse Experimentele Groep, puis le mouvement CoBrA en 1948, avec Corneille, Constant, Asger Jorn, Jan Nieuwenhuys et Christian Dotremont.


The Reality of Karel Appel. from Keith Fullerton Whitman on Vimeo.



En 1950, il va à Paris, et développe une réputation internationale en voyageant au Mexique, aux États-Unis, en Yougoslavie et au Brésil.

Il a fait ses études à l'Académie Royale des Beaux-Arts à Amsterdam.




Sa première exposition se fit en 1946 à Groningen aux Pays Bas, puis notamment par la suite aux Palais des Beaux Arts de Bruxelles (1953), a la Martha Jackson Gallery à New York (1954) à la Galerie Rive Droite a Paris (1955-1956), en 1968 au Centre d'Art Contemporain de Paris, au Centraal Museum (Retrospective), Utrecht, Pays-Bas (1970), au Musée d'Art Contemporain de Monréal (1972), au New York Cultural Center (1973), à la Wildenstein Gallery (Londres) et à la Fuji Television Gallery (Tokyo) 1975, Museo de Arte Moderno (retrospective), Mexico city (1977), à Paris Art Center (1988) au National Museum of Art, Osaka et à l'Hiroshima City Museum of Contemporary Art (1989), à la Fundacion Juan Miró, Barcelone (1990), au National Museum of Comtemporary Art, Séoul (1994), à la Galerie Lelong, Paris (2001, 2009), au Cobra Museum, Amstelveen (2005)" (Wikipedia)


Musique Barbare van Karen Appel







"Un tableau n'est plus une construction de couleurs et de traits, mais un animal, une nuit, un cri, un être humain. Il forme un tout indivisible" (Karel Appel)


Karel Appel Foundation

mardi 3 janvier 2012

La peinture de Serge Reggiani





"Peindre me repose, me relaxe. je peins dans le silence. C'est quelque chose qui m'échappe... Je suis peintre non figuratif et parfois le contraire, j'ai commencé à peindre un jour par hasard à Mougins. J'aime surtout la sensualité de la peinture qui s'étale sur une toile blanche"






"Avec mes larmes avec mon sang
Et l'encre rouge et bleue de ma mémoire

Avec des films en noir et blanc
Avec des femmes en blanc et noir
Avec le grand pinceau du temps
Et la palette de mon désespoir
Avec la toile que me tend
Le grand absent des reposoirs

Je peins ma vie comme je peux
Je peins ma vie comme elle vient
Excusez-moi du peu Je peins !"









Serge Reggiani - site officiel