dimanche 22 décembre 2024

Jules Laforgue



"Jules Laforgue né le 16 août 1860 à Montevideo et mort le 20 août 1887 à Paris, est un poète franco-uruguayen symboliste.
Connu pour être un des inventeurs du vers libre, il mêle, en une vision pessimiste du monde, mélancolie, humour et familiarité du style parlé.
Il a collaboré à des revues telles que la Revue indépendante, le Décadent, la Vogue, le Symboliste, la Vie moderne, l'Illustration.
Il était proche d'écrivains et de critiques comme Édouard Dujardin et Félix Fénéon.
Il jouait avec les mots et en créait fréquemment. Il dessinait. C'était un passionné de musique.
Il refusait toute règle de forme pour l’écriture de ses vers. Sa poésie, mais aussi sa prose, se caractérisent ainsi par une coupe multiforme. Empreints de spleen, d'un sentiment de malheur et d'une vaine recherche d’évasion, ses écrits témoignent d'une grande lucidité".




«Spleen»

Tout m'ennuie aujourd'hui. J'écarte mon rideau.
En haut ciel gris rayé d'une éternelle pluie,
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d'eau.

Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau,
Et machinalement sur la vitre ternie
Je fais du bout du doigt de la calligraphie.
Bah ! sortons, je verrai peut-être du nouveau.

Pas de livres parus - Passants bêtes - Personne.
Des fiacres, de la boue, et l'averse toujours...
Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds...

Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne...
Bah ! Couchons-nous, - Minuit. Une heure. Ah! chacun dort !
Seul, je ne puis dormir et je m'ennuie encor.

7 novembre 1880. Poèmes inédits





"Atteint de phtisie, il meurt le 20 août 1887.
Il est inhumé au cimetière parisien de Bagneux (8e division)".


Source : Wikipédia

dimanche 8 décembre 2024

Häri Ren



Häri Ren est un artiste de la classe ouvrière profondément influencé par l'univers industriel de Manchester et du nord de l'Angleterre.
Son travail explore des thèmes sombres, alliage de notre monde psychotique.



Il crée des pièces audacieuses et expressives qui embrassent le côté brut et les aspérités obscures de la vie.
S'inspirant des paysages de sa ville natale et de ses alentours, il canalise l'environnement des usines en décomposition, des rues mornes et des populations qui vivent en marge de la société.



Häri Ren mélange la peinture traditionnelle avec des techniques numériques modernes, des photocomposites et des éléments d'IA générative pour créer des œuvres qui capturent l'énergie des lieux et des personnes.




Son art combine chaos et beauté, tout en s’inspirant d'histoires étranges dans l’ombre de la vie quotidienne.
Qu’il s’agisse de mythes, de lieux en lambeaux ou d’anthropomorphismes marginalisés, son œuvre donne vie à des mondes invisibles de manière facinante et troublante.




Source : Häri Ren official site

Toutes illustrations © Häri Ren - Pas de reproduction sans autorisation
All illustrations © Häri Ren - No reproduction without authorization


vendredi 6 décembre 2024

Henri Chomette



Henri Chomette est un réalisateur français né le 30 mars 1896 à Paris et décédé le 12 août 1941 à Rabat (Maroc).
Frère aîné de René Clair et plutôt méconnu, il s'intéresse d'abord - après avoir été figurant et assistant réalisateur - à la théorie cinématographique et tourne des films muets d'avant-garde qu'il qualifie de «cinéma pur», notamment Jeu des reflets et de la vitesse (1923), À quoi rêvent les jeunes filles ? (1924), Cinq minutes de cinéma pur (1925).









À partir du Requin (1930), premier film parlant tourné en France, Henri Chomette décide de se détourner de la théorie et de diriger des films plus accessibles.
Il part pour Berlin qui était alors la capitale du cinéma moderne en Europe et tourne des versions françaises de films allemands, pour se familiariser avec le monde des cinéastes allemands.
De retour en France en 1933, son film Prenez garde à la peinture est bien accueilli, mais dans des cercles restreints. Il poursuit sa collaboration avec des cinéastes tels qu'Ucicky, et tourne en 1934 Rêve éternel avec Arnold Fanck, film de montagne dont le genre est alors très en vogue, mais la version allemande a plus de succès.
(Source : Wikipédia)




Cairn.info (article)

dimanche 24 novembre 2024

Agalisiga Mackey



Agalisiga Mackey est un musicien, compositeur et interprète de musique folk/country en langue cherokee.
Originaire de la nation Cherokee, dans le nord-est de l'Oklahoma, Agalisiga Mackey a passé les premières années de sa vie dans la petite communauté traditionnelle de Kenwood, au bord d'un ruisseau, où la famille de sa mère s'est installée après le déplacement forcé des Cherokees.





Ce jeune artiste, âgé d'une vingtaine d'années, fusionne un son country/blues avec sa voix grave de baryton, fruit de la pratique des chants de cérémonie cherokee durant son enfance.
Son premier album country/folk, "Nasgino Inage Nidayulenvi", sorti sur le label Horton Records (Tulsa, Oklahoma), est entièrement écrit, chanté et interprété dans la langue cherokee, sous la tutelle du producteur Jared Tyler (multi-instrumentiste reconnu).






En peu de temps, Agalisiga Mackey est passé de la reprise de morceaux vintages à des productions beaucoup plus personnelles, passant ainsi de petites scènes à de plus grandes, notamment à la fête nationale Cherokee ou encore à l'inauguration du Bob Dylan Center à Tulsa, Oklahoma.
Il attire à lui des publics, de plus en plus nombreux, occidentaux mais également amérindiens, fortement intrigués d'entendre le Cherokee chanté de manière si baroque.
Ce musicien vous est fortement recommandé si vous aimez Hank Williams, Merle Haggard, Jimmy Rodgers, John Moreland ou encore Vincent Neil Emerson.

(Source : Native Arts and Cultures Foundation et Horton records Bandcamp - VdS traduction)

vendredi 22 novembre 2024

Paruyr Sevak




"L’analyse de la nostalgie (Garod)"
Texte de 1969 du poète arménien, Paruyr Sevak, extrait de "Anthology of Armenian poetry".
Traduction : Louise Kiffer

"Moi je connais la nostalgie dans la profonde obscurité Comme l’aveugle connaît sa vieille demeure…

Je ne vois pas mes propres mouvements, Car ils sont cachés à ma vue, Mais sans me tromper ni trébucher Je bouge dans ce lieu Je vis dans ce lieu Sans doute comme une horloge mécanique Qui après avoir perdu ses aiguilles Continue à fonctionner sans indiquer Désormais ni les minutes ni les heures…

Et ballottant dans l’obscurité et la solitude, Je veux analyser cette nostalgie, Comme un chimiste, afin de comprendre Sa nature et son profond mystère. Dans ma tension, dans mon effort, Au loin éclate de rire l’eau du puits, D’un lointain indicible.

Un moineau des villes, en un gazouillement fluide, Exprime en un chant sans paroles sa pauvre existence D’une distance inaudible, D’une distance sans écho.

Les mots commencent à me blesser, Car c’est en moi qu’ils font écho, D’un lointain insaisissable, D’un lointain invisible.

Bien que je ne sois nullement aveugle, Pourtant je regarde autour de moi Et je ne vois rien Car Souvent nos yeux se séparent, se détachent de nous, et en allant et venant, arrivent là-bas, d’où nous sommes maintenant très loin Impossiblement loin, Infiniment loin.

Nous, nous courons après nous-mêmes Et nous n’arrivons pas à nous atteindre. Et nous n’arrivons pas à nous atteindre…

Et n’est-ce pas cela, peut-être, qui s’appelle Garod…"


À noter : Parouyr Sévak (en arménien Պարույր Սևակ), né Parouir Rafaeli Ghazaryan le 24 janvier 1924 à Chanaghchi (Arménie) et mort le 17 juin 1971 en Arménie.
(Source : Armenweb)

mercredi 20 novembre 2024

Tigran Hamasyan



"Tigran Hamasyan est né à Gyumri en 1987, en Arménie.
Ce jeune pianiste/compositeur est considéré comme un des artistes les plus remarquables de sa génération. Virtuose du piano, il fusionne harmonieusement jazz et rock progressif avec la riche musique folklorique de son Arménie natale.
Son parcours musical a commencé dans sa maison d'enfance, où de nombreuses influences musicales l'ont amené à jouer du piano vers l'âge de trois ans.
En 2003, à l'âge de onze ans, il remporte le concours de piano du Montreux Jazz Festival. Il sort son premier album, World Passion, en 2004, à l'âge de dix-sept ans.




Avec des combinaisons d’éléments jazz, minimalistes, électroniques ou encore folk, Tigran Hamasyan parcoure des étendues musicales marquées de grooves, de voix éthérées, de jeux de piano singuliers ainsi que de mélodies anciennes."
(Source : Tigran Hamasyan official website - VdS traduction)





Bandcamp page

samedi 16 novembre 2024

Jacques Rémus - Le secret des Thermophones



"Les Thermophones sont un jeu de tuyaux, qui chauffés, émettent des sons purs, singuliers, puissants et troublants.
Déployés dans l’espace, les Thermophones appellent des écritures musicales spécifiques qui touchent le spectateur de manière profonde et durable".




"Les premiers sons dues à la thermoacoustique sont sans doute les sifflements violents que produisent parfois les tubes des souffleurs de verre et ce depuis des siècles . L’un des colosses de Memnon en Egypte aurait aussi produit ce phénomène dans l’antiquité, par simple effet thermique du au soleil.

Au dix-neuvième siècle des observations de lampistes et des expérimentations faites dans de tout autres buts ont permis de découvrir de curieux phénomènes : les chants thermiques dus à la chaleur dans des tubes. Hormis quelques savants qui ont émis des théories (Lord Rayleigh) personne n’a su comprendre ce qui se produisait. Provoqués par le feu , on les baptisa chants de pyrophones".

(Source : Jacques Rémus, Sculptures sonores, Machines musicales, Musiques pour machines)






Jacques Rémus

19, rue des Frigos
75013 Paris – France
+33 1 45 82 84 40


vendredi 1 novembre 2024

No Drama




No Drama est un groupe pop/punk/indé qui nous vient de la scène rock toulousaine et qui a vu le jour en 2022.
En 2023, ils produisent leur premier EP (5 titres).

Le groupe est composé de :

Amandine Rué : basse
Daniel Selig : guitare/voix
Iso Couderd : batterie/chœurs
Manon Raupp : guitare/chœurs




Après de multiples dates en tournées, le groupe a repris le chemin des studios d'enregistrement pour nous livrer, en ce mois de novembre, un 7" single de belle facture, "Papershop / A City Within", sur le label Hidden Bay Records.
Avec de belles mélodies électriques et veloutées façon shoegaze, rappelant des formations telles My Bloody Valentine ou Midnight Movies, No Drama brille par sa jeunesse et sa vivacité.






No Drama FB page
Hidden Bay Records

Michèle Vaucelle



"Michèle VAUCELLE est née à Vannes dans le Morbihan et vit en Touraine depuis 1992. Elle écrit depuis longtemps des poèmes et si la peinture prend aujourd'hui souvent le dessus, … écrire et peindre ne sont pas nécessairement séparables dans sa démarche. Michèle VAUCELLE est sans nul doute héritière de l'expressionnisme dans l'esprit et les intentions qu'elle met en œuvre, comme dans sa façon de travailler. Ce qui fait son champ d'expérience et fonde sa démarche, c'est le découvrement, l'entreprise de mise à nu de l'animal humain…." extrait de "Déglutir" Michel DIAZ




L'univers de cette artiste, peintre, sculptrice et poétesse est ancré dans la plus profonde pluralité de ce que représente l'essence même de l'humanité.
Elle nous porte vers d'étranges contrées, entre déchirures et questionnements, où l'homme instille ses tourments les plus essentiels.
De ces mondes préocupés et préocupants, une beauté s'extirpe des toiles et des sculptures.
Ces dernières, au fil du temps, se mouvent dans l'extrême lenteur : le souffle de Giacometti nous convoque ici bas.




Michèle Vaucelle

lundi 21 octobre 2024

Guillaume DUCHER - Les Camps tragiques




"Il s’agit d’un article de 10 pages, comportant neuf photographies et deux illustrations, rédigé par un certain Guillaume Ducher pour le mensuel à grand tirage Lectures pour Tous de mars 1934. Cet article décrit, avec force détails, la vie quotidienne dans le camp de concentration de Dachau.
Vous avez bien lu 1934 et non 1943. Lecture pour Tous, depuis la Belle Epoque et la Grande Guerre était, avec L’Illustration, l’un des mensuels les plus lus en France. Son tirage dépassait les 500 000 exemplaires. Il est donc difficile de prétendre, comme certains le font encore, que "personne ne savait" ou que "personne n’avait su" ou que "seuls certains savaient et n’avaient rien fait" et de persister à affirmer que la connaissance de l’existence même de ces camps de concentration et d’extermination date de 1942 ou de la Libération.
Il est statistiquement avéré qu’une revue mensuelle à grand tirage est lue, en moyenne, par quatre à six personnes. Dans le pire des cas deux millions de lecteurs, de toutes catégories sociales, de toutes professions, de toutes conditions et, surtout, de toutes confessions, donc de toutes religions, avaient donc lu cet article sur "Les camps tragiques".
Probablement un peu plus. Ils l’avaient également probablement oublié. Lorsqu’ils s’en sont souvenu il était déjà trop tard. Soit ils étaient déjà dans un camp, soit ils préféraient éviter de s’y retrouver en se posant trop de questions. On décréta donc l’amnésie générale. Il est peut-être temps de regarder les choses en face et de retrouver un peu de cette mémoire évaporée".
(Source : Tao-Yin)

(Source : {BnF)


(extraits)

"L’existence de ces camps de concentration est un fait officiellement avoué et reconnu. Mais le mystère qui les entoure est toujours aussi grand et nul ne sait exactement ce qui s’y passe. Les rumeurs qui circulent à l'étranger sont si horribles que l’on hésite parfois à leur accorder créance. L’opinion publique internationale, si prompte à s’indigner, s’est bientôt désintéressée de cette question, faute de renseignement précis. Je suis pourtant en mesure d’affirmer qu’après un an de régime hitlérien, et malgré certaines déclarations prêtées officieusement à Hitler au lendemain du plébiscite de novembre, les camps de concentration allemands sont toujours aussi nombreux et soumis à un régime aussi cruel". (pages 15-16)

"Il y a dans le camps un quartier réservé où sont parqués trente-huit tuberculeux, qui, privés de liberté, de nourriture et de soins, n’ont d’autre issue que la mort lente devant eux (...) Je n’ai jamais eu sous les yeux spectacle plus horrible que celui de ces agonisants. Je n’oublierai pas de quel ton un grand garçon pâle, aux traits déjà marqués par la mort, m’a dit : "Il vaudrait mieux nous achever tout de suite". (page 33)

Auteur : Guillaume Ducher
Paru le : 14/02/2005
Éditeur(s) : Cartouche
Série(s) : Non précisé
Collection(s) : La petite cartouche
Nb. de pages : 45 pages


dimanche 20 octobre 2024

FLUFLAFEN - Sorcery Sauce



Sorcery Sauce» du trio d'improvisation pékinois FluFlaFen est un coup de maître punk-jazz implacable et transcendantal.
Toutes les compositions sont entièrement improvisées, parfois brutales, immédiates et sans compromis, avec des ambiances transcendantales.
Chaque membre sait exactement quand repousser ses limites et quand imprégner sa griffe au bon moment.





Il s'agit du premier album de FluFlaFen. Tout ce que vous entendez est totalement improvisé et enregistré live au Oil Underground à Pékin.
Né de la pandémie, ce trio jazz-rock expérimental et culturellement multiforme est composé de Jukka Ahonen à la guitare, Yoni Geller à la batterie et Hadi Marvian à la clarinette : il est à la mesure d'artistes comme Last Exit, Zu, Flying Luttenbachers, Painkiller ou Fushitsusha."
(Source : WV Sorcerer Productions - VdS traduction)




WV Sorcerer Productions Bandcamp

MONGOLIE : Voyage à la découverte des terres sacrées des chamanes


© Lionel Simone


"Le chamanisme mongol, plus généralement appelé religion populaire mongole ou occasionnellement tengrismenote.
En mongol, on parle de böö mörgöl (mongol cyrillique : бөө мөргөл), parfois traduit par paganisme.
Le chamanisme jaune est un terme utilisé pour désigner une version particulière du chamanisme mongol, influencé par le bouddhisme. Le terme « Jaune » se réfère au bouddhisme majoritaire de Mongolie suivant l'école des bonnets jaunes (Gelugpa) du bouddhisme tibétain, dans laquelle les membres portent des bonnets jaunes pendant les services. Le terme sert également à le distinguer d'un chamanisme qui n'est pas influencé par le bouddhisme (d'après ses pratiquants), le chamanisme noir, ainsi que du chamanisme blanc."
(Source : voir Wikipédia)




samedi 19 octobre 2024

TRANSMISSION 13



"Transmission 13, alias Maurice Doogan, produit et publie de la musique depuis de nombreuses années. North by Northwest est une collection de paysages sonores luxuriants et ambiants inspirés par la beauté du Donegal sur la côte nord-ouest de l'Irlande."

"J'aime créer des images de paysages vastes et oniriques à travers ma musique qui vous transporte dans une autre époque, un autre endroit et la côte nord-ouest de l'Irlande est l'endroit idéal pour vous inspirer".

(Source : The Freebooter Lounge Bandcamp - VdS traduction)



Transmission 13 Bandcamp

jeudi 17 octobre 2024

Les Peuples Oubliées de l'Himalaya



"Au coeur de l’Himalaya, il existe encore des vallées oubliées car difficiles d’accès, comme celle du Paldar. Elles étaient notamment connues pour leurs mines de saphir, mais le conflit du Kashmir dans les années 90 a plongé dans l’oubli cette contrée singulière dont les paysages lui valent le surnom de "Suisse de l’Himalaya". Rigzen Tsewang vit au Zanskar. Il a décidé de se rendre au Paldar en passant par le redoutable col de l’Omasila, à 5.400m d’altitude. Ce faisant, il nous emmène à la découverte de ces villages exceptionnellement préservés auxquels l’indhouisme donne un cachet particulier et haut en couleur, surtout lors de la qui célèbre le début des récoltes."
Source : YouTube




Auteur : Eric Bacos
Musique: Christophe Henrotte
Réalisation : Eric Bacos, Jean Dufour, Gilles Thion
©ANANDA ©AMPERSAND

Peuples du monde

CELER - Voyeur



"Il y a quelques années, une société cinématographique californienne m'a demandé de créer la musique d'un film inspiré du film Rear Window de Hitchcock (1954), mais avec une intrigue plus surréaliste et à deux faces pour le spectateur. Comme le tournage n'avait pas commencé, on m'a donné le scénario ainsi que la chronologie, et on m'a demandé de créer une musique spécifique qui pourrait correspondre aux thèmes de ces pages, qui comprenait également une musique d'ouverture, d'entracte et de fin. J'ai enregistré la musique à la maison et dans un studio fourni par la société cinématographique à Silverlake, en Californie, et j'ai terminé une semaine avant la date limite fixée pour la première ébauche. Étonnamment, avant même de livrer ma production, j’ai été informé que l’ensemble du projet était annulé. Quelques années plus tard, la musique du film du même titre voit enfin le jour. Il est disponible en vinyle dans une édition de 300 exemplaires par le label Humming Conch (Berlin), avec une pochette de Peter Lograsso - Will Long, 2013" (Source : Celer Bandcamp - VDS traduction)




Enregistré en mars 2008 à Silverlake, Californie
Musique de Will Long
Voix de Danielle Baquet-Long
Masterisé par Lawrence English
Photo de couverture par Peter Lograsso

Celer Bandcamp

mardi 15 octobre 2024

Carbon Sink

Photo Nadia Rabhi


«Carbon Sink est un duo formé par Magali Sanheira et Gael Angelis. Ils nous invitent à entrer dans un monde électrique, traversé de hautes tensions alternatives, et d'ondes électromagnétiques de gaz lumineux. Leur musique dense et obscure envoie un optimisme aveugle sans nous plonger dans une ambiance sombre, froide et immobile. Un voyage à travers les particules élémentaires sur des rythmes hypnotiques, à la rencontre des oiseaux-cyborgs, des interférences et des échos, une résilience bouillonnante où la vie palpite à travers des field materials défigurés, des synthés modulaires, des guitares profondes et une musique concrète savamment diffusée, et où chaque détail contribue à sympathiser avec une musique envoûtante mais tranchante.»







Carbon Sink Facebook
Label Entrefer
Magali Sanheira