mercredi 26 octobre 2011

Tristan Perich





"Compositeur contemporain et artiste sonore new yorkais, Tristan Perich travaille essentiellement en utilisant des sons 1 bit pour créer des micro-symphonies digitales, intégrant souvent nombreux médias afin d’influencer l’œil autant que l’oreille. Inspiré par l’esthétique des mathématiques et de la physique, Perich travaille avec des formes simples et des systèmes complexes, dans le but de défier l’élégance de l’acoustique et de la musique électronique. Ses compositions pour solistes, ensembles et orchestres ont été joués au niveau international, notamment par les réputés Bang on a Can, Calder Quartet ou Meehan/Perkins..." (MUTEK 2011)


Tristan Perich - Impulse Manifold (Issue Project Room) from Tristan Perich on Vimeo.





Tristan Perich: 1-Bit Symphony (Part 1: Overview) from Tristan Perich on Vimeo.



"Le "1-bit symphony"de Perich est à la fois une oeuvre sonore, du physical computing et du design. Un boitier CD de modèle fin, transparent, laissant voir quelques composants soudés à la main, alignés à intervalles réguliers : une pile, un interrupteur, une puce, un bouton à presser, un potentiomètre et une prise minijack collée au bord droit du boitier. On y place une paire d’écouteurs, on glisse l’interrupteur sur "on" et un flot sonore s’écoule, soutenu, repétitif mais structuré. Des nappes sonores qui rappellent certaines pièces de Steve Reich ou John Adams. On y retrouve des patterns, des syncopes, des boucles et des permutations. On est en fait plutôt étonné, vu le minimalisme de l’objet, d’y trouver de la musique. C’est que la pièce relève de ce que l’on appelle le "chiptune", elle est produite directement par la puce électronique, modulant du son uniquement en ouvrant et coupant l’alimentation électrique à très grande vitesse." (Arts Numériques)


Tristan Perich

dimanche 23 octobre 2011

Etienne O'Leary



Etienne O'Leary

peintre, musicien, cinéaste québécois (1944-2011)





"Figure de proue de l'underground et initiateur d'un nouveau language cinématographique, les images évanescentes et incandescentes du cinéma de O'Leary ont été tournées à Paris dans l'effervescence de la deuxième moitié des années soixante. Y apparaissent de nombreux acolytes lumineux tel Pierre Clémenti, Jean-Pierre Bouyxou et Pierre Molinier." (ICPCE)















THE END
TENZIER
LE VIEUX MONDE QUI N'EN FINIT PAS
NEOSPHERES

samedi 22 octobre 2011

Nobuyasu Furuya trio





NOBUYASU FURUYA : saxophone ténor, clarinette basse, flûte.
HERNANI FAUSTINO : contrebasse.
GABRIEL FERRANDINI : batterie, percussions.







Black Bug








"Ce duo suédois (Lily et Ruslav, sur scène accompagnés d’un batteur), qui avait déjà sorti quelques 7’’, a publié cette année son premier album, au visuel moins surprenant que la musique qu’il présente. Le disque démarre par « Razor Face », un curieux amalgame sonore sur lequel saturent différents éléments : les lignes de basse (jouées sur scène au clavier), qui sont l’élément indispensable à la tenue de la plupart des morceaux, mais aussi le chant strident, quasiment une constante sur ce disque.
Le style musical du groupe est relativement difficile à définir ; Black Bug se situe dans la grande mouvance post-punk, les influences new-wave à tendance bruitiste apparaissent comme les plus importantes pour ce groupe. Des boîtes à rythmes sont utilisées sur plusieurs morceaux, ajoutant un peu de froideur et de synthétique à des compositions déjà peu chaleureuses (« Well Well », « Mental Ray »). Ce premier album propose aussi des bidouillages sonores à la limite du kitsch, mais qui ne manquent pas d’un certain charme désabusé (« I’ve got eyes », « Fell In love with », « Mental Ray »). 
Les solos de guitares bruitistes, joués dans les aigus, sont sur le disque en alternance avec des boucles de quelques notes abrutissantes à souhait (notamment « Unicorn » ou « Run », proprement traumatisants). Le chant est partagé entre les deux membres du groupe, Lily et Ruslav ; à ce titre, il est à la fois inquiétant et réjouissant de constater que la fille hurle avec beaucoup plus de hargne et de violence que son collègue (« Fell in love with », « Unicorn »). Au lieu de servir de repos et d’apporter un peu d’air frais, les quelques interludes instrumentaux, généralement plus lents que les autres morceaux, ajoutent encore à l’ambiance glauque de l’ensemble (« Mental Ray », « Untergang »).




Ce disque est d’une densité remarquable et se distingue par une remarquable unité : aucun morceau ici qui ne soit de trop, malgré l’approche délibérément lo-fi qui se transforme en handicap pour de trop nombreux groupes. De plus, la brièveté des chansons (quinze pistes pour moins de 25 minutes de musique au total) rend impossible tout sentiment d’ennui ou de redite sur cet album. Black Bug prouve surtout, qu’au-delà du peu de moyens employés pour la réalisation de ce disque, ce groupe possède des compositions efficaces et une ascendance rock’n’roll qui ne se démentent pas – le dernier morceau, « Absorbing Hearts », en témoigne." (PlanetGong)












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samedi 15 octobre 2011

Alina Orlova





"Alina Orlova (de son vrai nom Alina Orlovskaya, née le 28 juin 1988) est une chanteuse et musicienne lituanienne.

Alina Orlova compose ses propres chansons et interprète aussi celles d'autres compositeurs. Elle décline son inspiration et chante en trois langues : lituanien, russe et anglais.

En 2008 son premier album Laukinis šuo dingo (Le chien sauvage Dingo) tire son nom d'un livre scolaire russe de Ruvim Fraerman à propos de l'amour chez les adolescents. C'est aussi un jeu de mots : en lituanien dingo est aussi la troisième personne du singulier du verbe dingti (disparaître) ; le titre pourrait donc aussi se traduire par « le chien sauvage disparaît ».

En 2010, Alina Orlova sort son deuxième album, Mutabor." (Wikipedia)














Alina Orlova MySpace music

vendredi 14 octobre 2011

Entr’acte







Petite chronique de la Société du Spectacle





Dada, le cabaret voltaire



La notion de spectacle, au sens contemporain, prend sa genèse dans la réflexion globale de l'Internationale Situationnisme et, avec les travaux de Guy Debord, en particulier. Dada ayant posé les premières bases.




Ce regard sociétal dénonçant la dictature du spectaculaire (la société de consommation, les mass médias, l'argent et la religion, le pouvoir politique...) a donné place à des actions, des mouvements, des créations permettant d'élargir la réflexion en interrogeant le sens profond et métaphysique de la Vie.


Joseph Beuys Coyote, München, 1980



Autobiographie de l'actionniste viennois (les Presses du Réel)



Faire de sa Vie une oeuvre d'art


En dépassant le cadre restrictif et moralisateur du quotidien, l'individu peut, avec sa veine poétique, le transformer en un processus singulier qui le mènera au plus près de son épanouissement total.




Ainsi, c'est en ces choix, philosophique et politique, qualifiés fréquement d'utopistes, que certains artistes, militants ou blogueurs aujourd'hui, transforment, détournent ou réinventent, à partir de modes de communications nombreux et divers, une forme d'expression artistique et/ou politique.
Une quête de sens, dans cette Société du Spectacle nourrie de compétitivité et d'individualisme sur fond d'un monde gangréné par le capitalisme.


Agent Réel - Programme from Florent Tarrieux on Vimeo.






Quelques liens intéressants sur Wikipedia :
Dada
Guy Debord
Internationale Situationniste
Fluxus
Actionnisme viennois
Mouvement des Indignés

dimanche 9 octobre 2011

Dani Joss





"Dani Joss est bien un fabricant, un créateur de forme(s), comme l'indique le titre du disque. Aucune forme préétablie, reconnaissable, ne structure des morceaux qui évoluent enveloppés de silence. Des sons surgissent et s'ordonnent dans l'espace, viennent offrir leurs textures, esquissent peut-être une histoire : apparitions, disparitions, dans un climat de hiératisme merveilleux, d'intense concentration. Rien d'appuyé, la sobriété est de mise, qui met en valeur le grain des instruments, la finesse de la mise en scène. Chaque morceau se fait incantation grâce à une véritable symbiose entre sons acoustiques et électroniques. C'est dire qu'il est malaisé de classer une telle oeuvre." (extrait de l'excellentissime blog, Inactuelles, musiques singulières)















Dani Joss

Ross Daly





"Ross Daly (29 septembre 1952 à King's Lynn, Norfolk) est un compositeur et musicien poly-instrumentiste d'origine irlandaise. Fils d'ambassadeur, il a vécu très jeune en Afghanistan, au Japon et aux États-Unis, notamment. Il étudie le violoncelle et la guitare classique dès l'enfance. Il découvre et étudie la musique indienne avec la vague hippie. En 1975, il s'installe en Crète et apprend la musique crétoise à la vièle lyra crétoise avec Kostas Mountakis. Il s'initie aussi à la musique ottomane en Turquie. Il est aussi polyglotte (anglais, français, grec, turc).

Il joue professionnellement les instruments suivant : lyra, rabâb, tarhu, laouto, kemençe, oud, saz et tanbur. Il a fondé en 1982 le groupe Labyrinthe (avec Periklís Papapetrópoulos notamment). Depuis 2003 il développe une école de musique traditionnelle : le musical labyrinthe workshop. En 2004 il fut le directeur artistique du programme culturel des jeux olympiques à Heraklion. Connu mondialement, il a participé à de nombreux projets musicaux inédits par le métissage d'artistes ou d'instruments de traditions variées." (Wikipedia)













Ross Daly official website