lundi 29 mars 2021

Oneirine

Oneirine est une formation russe (Moscou) dont le noyau central est composé d'Alexander iatemyself et Sergey P.
Le groupe se décline parfois en trio \ quartet \ quintet selon les situations, que ce soit pour des enregistrements ou des concerts. Cette géométrie variable amène, bien évidemment, une richesse conséquente au duo d'origine.
Son expression musicale est un carrefour de différentes influences qui leur donne un esprit particulier, déroutant et entêtant.

Depuis quelques années, Oneirine possède à son actif une belle discographie : entre 2017 avec I et leur dernière production cette année, Oneirine + Ryosuke Kiyasu, 15 albums aujourd'hui épuisés. Leur musique expérimentale, calibrée à la noise ou aux drones, instille des climats lourds, répétitifs, angoissants mais aussi électriques avec, parfois, des ambiances krautrock et/ou pychédéliques.




© Oneirine

L'aspect éclectique nous porte vers des versions doom, aux verbes musicaux plongeant au fond des abysses.
Un climat froid qui ouvre à des richesses de sonorités, de larsens et de rythmiques rituelles qui donne du caractère à la production d'Oneirine.

Oneirine

Ivan Meštrović

© Tous droits réservés par Rosa Klein


"Sculpteur, architecte, écrivain et homme politique croate, Ivan Meštrović, né le 15 août 1883 à Vrpolje, dans l’Empire austro-hongrois, passe son enfance en Dalmatie, d’où sa famille est originaire.
De 1901 à 1906, il étudie la sculpture à l’Académie des beaux-arts de Vienne, où il rejoint le mouvement sécessionniste qui lui inspira son premier chef-d’œuvre (La Fontaine de la vie, 1905).
L’artiste développe un panslavisme romantique magnifié durant sa période héroïque (1908-1912), notamment à la faveur de la réalisation du Cycle du Kosovo, projet qui demeura inachevé.
Sa première période artistique est placée sous les auspices de deux maîtres revendiqués : Michel-Ange et Rodin.
Il fréquente notamment le sculpteur à partir de 1908 lors de ses nombreux séjours parisiens [...]"




"L’horreur éprouvée pendant les guerres balkaniques (1912-1913) et la Première Guerre mondiale porte un coup d’arrêt à sa vision romantique de la lutte armée.
Ivan Meštrović renoue alors avec des motifs religieux et un style expressionniste, afin d’exprimer l’universalité de la souffrance humaine (Pietà, 1914).
Période d’exil, les années de guerre voient la coexistence d’activités politiques et artistiques intenses. Son engagement dans la défense du territoire croate et, en particulier de sa Dalmatie natale, le conduit à cofonder le Comité yougoslave, à Londres, en 1915 [...]"




La fin de la guerre laisse place à un style plus épuré (La Vestale, 1917). Si certains aspects de son travail empruntent aux courants contemporains de l’abstraction, Ivan Meštrović demeura, toute sa vie, fermement engagé en faveur d’un art figuratif.
Les années 1920 amplifient cette évolution et sont marquées par un net retour à l’ordre et à la tradition classique, dans le sillage de Michel-Ange (Les Accords lointains, 1918).
L’entre-deux-guerres constitue la période la plus prolifique de son œuvre. Son installation dans le royaume nouvellement créé des Serbes, Croates et Slovènes, en 1919, s’accompagne d’un retrait progressif des affaires politiques [...]" (Source : universalis.fr)