mardi 19 juin 2012

Michel Cloup






"Au mois de juin 2010, j'ai reçu un appel pour une proposition de concert à Toulouse, au Lieu Commun. Ça faisait un petit moment que j'avais envie de rejouer seul, comme à l'époque de Peter Parker Expérience, dans les années 90. Expérience étant un peu en sommeil au profit de notre nouveau projet Binary Audio Misfits, j'ai sauté sur cette opportunité de concert. J'avais déjà en poche quelques bribes de morceaux, quelques accords, quelques couplets. Plusieurs titres sont arrivés en quelques jours, seul, guitare et voix. Ayant passé beaucoup de temps derrière l'écran de mon ordinateur au moment de la production de l'album de Binary Audio Misfits en 2009, j'avais envie de revenir à quelque chose de très dépouillé et surtout de plus organique et joué. Quant aux textes, j'avais aussi envie de revenir à des choses plus personnelles et intimes. J'en ai parlé à Patrice Cartier, ami de longue date et batteur au sein d'EXP et de B.A.M. Il était d'accord pour se joindre a moi, nous avons donc répété quelques jours. Le concert s'est très bien passé, ça a commencé comme ça." (michelcloup.com)











Bandcamp

lundi 18 juin 2012

DakhaBrakha






DakhaBrakha est une formation ukrainienne créée en 2004 par Vladyslav Troitskiy, directeur du théatre d'avant-garde du Kyiv Center of Contemporary Art "DAKH".
Ouvrant des perspectives nouvelles à l'expression musicale ukrainienne, DakhaBrakha est composée de voix, de multi-instrumentistes, qui s'inspire, de façon très singulière, d'une vision contemporaine et universelle. Des liens se font assez rapidement avec les Voix Bulgares, Dead Can Dance ou encore certaines traditions vocales d'Asie centrale. "Magie" et "psychédélisme" sont également présent.

















DakhaBrakha

vendredi 15 juin 2012

Keiji Haino Documentary





Christian Jaccard ou "les ombres de Brûlis"






"Christian Jaccard est un plasticien de nationalité suisse et française, né le 2 avril 1939 à Fontenay-sous-Bois. Artiste du processus de combustion, il l'auteur du « concept supranodal ».
Le travail de Christian Jaccard repose la question de la définition du dessin. Son trait provient de la trace laissée par la mèche lente, c'est le suintement incandescent du goudron qui imprime la toile blanche. Ou bien les flammes elle-mêmes, vives, illuminant les murs, comme des dessins-installations. La boucle de cordon inflammable se transforme en couronne d’épines.
« […] Et dans ce qui m’occupe c’est la matière d’un faire et l’objet de pensée, forme visuelle éblouissante, vacillante, anéantie puis réduite en poussière. […] »





L’œuvre de Jaccard s’organise donc autour de deux axes (les nœuds, et la combustion) en spécifiant ses recherches sur les traces, les empreintes (qu’elle soit due à l’estampage, la combustion, le pliage, la calcination ou le tressage). Dans ses deux cas, il utilise une méthode bien définie ; chacun de ses gestes, de ses actes est exercé avec rigueur, sans étourderies, sans désinvoltures, conceptualisé et contrôlé.

Une des spécificités de Jaccard est également d’allier les mots à l’hymne du feu, de jouer sur les lettres, le vocabulaire. Ainsi, en 1997, il réalise des reportages photographiés sur des inscriptions en papier, placées sur l’herbe et brûlées. Ici, Maintenant, Rêve, Autrement, est cette suite de quatre photographies noir et blanc sur papier baryté… Les écritures sont incendiées, les mots brûlent, deviennent des lambeaux, des cendres…

On peut également citer son travail de 2003, Les Dormeurs, un scénario composé de photographies couleurs : deux figures sont sculptées par des nœuds ; elles sont enflammées, brûlées ; les photographies deviennent ainsi des souvenirs d’abord présents, puis brûlés et enfin des cendres.
« Quand j’ai compris que la suie est à la cendre ce que le vide est au bleu, j’ai réalisé que je n’avais pas éprouvé de choc émotionnel aussi fort devant la sublime vérité de l’apparence depuis le 14 janvier 1961 au contact des sculptures de jeu d’Yves Klein à Krefeld », témoigne Pierre Restany." (Wikipedia)





Arts-up info